6 mai 2023. De TA :
Inspiration - Expirations
2 mai 2022. De TA :
De Rien
31 janvier 2022. De Moktar paul :
24 janvier 2022. De Brigitte Agniel :
la glycine -
enlacé à ses vrilles
le chant d’une mésange
merci Meetic !
aux clics de mon Mac
ils me sourient !
tatouages au bras –
d’un prénom à un autre
tous ses amants
réseau de rues –
des buissons se font
jardin public
17 janvier 2022. De Michelle Tilman :
un petit bisou
dans le cou
chaleur légère
首にちょっとしたキス/薄暑
Noël au feu de bois
le champagne dans nos verres
est toujours frais
シャンパーニュ冷たき暖炉のクリスマス
premier ciel
pour toujours
dans ses yeux
初御空君の君の瞳に永遠に
vent froid d’hiver
sur la braise le pot-au-feu
mijote
冬の冷たい風
熾の上にポトフがトロトロ煮える
Traduction Mine Mukose Haïku University
10 janvier 2022. De Romain Laborie :
6 janvier 2022. D'Antoine Terruel
à Marie Philippe
Attente Cordiale
Cœur en qui s’espère une nuit
où toute larme ferait sève,
où l’absence en soi serait vie,
et nos jours à portée de rêve.
Nuit qu’il cherche en vain parmi celles
où il fut un astre en sa cour
peuplée d’èternités charnelles…
...et ronflantes au petit jour !
Cœur qui se débat dans son sang
comme un mort remis par erreur
dans le monde dit des vivants
et où nul jamais ne le pleure.
Cœur qui s’espère sans détour.
Nuit qui tarde à se faire jour.
3 janvier 2022. De Muriel Denis :
Au-dessus de la Seine le métro passe
vert et blanc
les nuages se reflètent sur ses vitres
ils poussent la rame dans le trou noir et voilà que le métro disparaît au loin
le pont
la tour de la gare de Lyon
son horloge immense
aujourd'hui minuscule au milieu des immeubles modernes
hier si haute
même en se tordant le cou il est impossible à l'enfant
d'apercevoir les aiguilles et si l'on se tourne à nouveau vers la rame aérienne
on voit aussi les quatre livres ouverts accueillants
ces grands livres bien assis contents d'attendre les chercheurs
viendront-ils ces chercheurs avec la carte
qui permet de passer les tourniquets du savoir
la carte ouvre la porte du savoir
comme la carte de métro le droit d'y monter
à cette différence qu'on n'entre pas
au rez-de jardin de la bibliothèque
comme dans un moulin
alors que dans le métro c'est possible
on prend un risque mais c'est possible d
d’entrer en sautant le tourniquet
à la très grande bibliothèque vous pouvez toujours courir
sans carte ou sans autorisation impossible
les portes du savoir ne s'ouvriront qu'avec une carte complexe à obtenir
on ne navigue pas dans ce grand cargo comme dans les rames du métro non non non
le savoir les mystères et les trouvailles se méritent
les chercheurs le savent
c'est pour ça qu'ils se pressent en sortant du métro
ils rangent leur carte navigo et ils préparent l'autre
la précieuse
celle qui leur permettra d’aller tourner autour
du diamant brut
de la création
ils se pressent pour rejoindre les livres ouverts de l’esplanade
de la plus grande bibliothèque de France
après avoir monté les marches de bois en diagonale
ils courent presque sur le plancher glissant et ils glissent les chercheurs
l'hiver les chevilles se tordent
les poignets se foulent
malgré les nombreux panneaux attention plancher glissant
il n'aurait pas pu y réfléchir avant l'architecte
penser aux chercheurs qui glissent
qui se cassent la gueule
à force de vouloir aller vite pour retrouver leur place
celle où ils vont toujours c'est important
de trouver sa place et surtout de la retrouver cela donne confiance
cela assoit
la place hospitalière où les idées fuseront
où les bons livres atterriront entre les bonnes mains
mais pour l'instant le chercheur glisse
et se rattrape de justesse aux barrières du jardin intérieur
nourrit son regard des arbres et des oiseaux qui dépassent
puis il avance jusqu’aux portes vitrées
comme celles des hôtels ou de certains musées
où l'on peut entrer et sortir en même temps cela tourne en permanence
et le vigile vous accueille ouvre votre sac vous pouvez y aller
et là c'est le moment où le chercheur reprend sa course folle
jusqu'au tourniquet final accès privilégié du chercheur
grâce à la carte on peut se prendre pour un savant
dans le matin gris l'apprenti chercheur tourne la tête une dernière fois
avant de descendre dans la caverne
pour n'en ressortir qu'à la nuit
il ne voit plus rien que des hauts murs
mais imagine le métro au-dessus de la Seine qui passe vert et blanc sur la ligne aérienne
7 décembre 2021.
3 novembre 2021. Désir couleur automne, de Christiane Genet :
10 octobre 2021. Sommeil sans mémoire, de Jean-Pierre Bachy :
10 septembre 2021. De Gilbert Bourson :
Signes du temps
L’homme ne désire pas connaître mais sentir infiniment.
Du « Zibaldone » Leopardi
4 juin 2021. De AM Cappelli :
Poèmes- flash
30 mai 2021. De Frédéric Giroud :
Pour écrire il me faut
rêver à qui je vais parler
Ensuite imaginer dire
ce que je vais écrire
à cette personne très précise
Mais à ce moment là
au tout début
je ne sais toujours pas
ce que je vais lui dire
Et c’est bien normal
car on ne se connait pas encore
Quand cette personne rêvée
acquière suffisamment de présence
pour se tenir bien en face de moi
alors il s’agit d’attendre
dans un silence un peu gêné
On est là à s’observer
face à face dans le silence
Nos regards se croisent parfois
Le silence s’alourdit
jusqu’à ce que
je ne puisse plus garder
la bouche fermée
une seconde de plus
J’ouvre la bouche
je respire enfin
une sottise a été dite
24 mai 2021. De Pascale Mayou :
Reliées nous étions
Temps passé
L’on ne vit que passant
A peine respiré
Et déjà passé l’an
J’ai quitté la chambre
Elle reliait le soin au cœur
Le poison qui guérit mais qui tue aussi
Abandonnée
Définitivement
J’espère
C’est une souris, petit corps
Longue queue fine
Où coule la médecine
Guéris, loin la mort
Plus besoin d’elle
Bonne nouvelle
A la poubelle !
Et le temps long pour s’en défaire
Une chambre à soi hein Virginia
L’intime, l’apaisement nécessaire
Et la solitude, le face à soi
Bien implantée
Sous la peau
Je l’ai quittée,
Pas trop tôt !
Reliées nous étions
Et pourtant
Abandonnée je l’ai
Quittée même, sans vrai regret
Pour tant de temps
Présent, futur même imparfait
alors je prends,
tout et davantage
la course des nuages
la lum!ère,
et la vie alentour
18 mai 2021. Sauvetage, de Céline Bonnaterre :
Des profondeurs de mon antre viscérale
S’élève une voix à l’écho cathédrale.
Je me défais de ma rouille, et de ma résignation,
Mes os ont cessé de grincer.
Mes maux devenus légèreté se sont envolés
Comme une nuée de lucioles éclairées.
Non je ne suis pas le Titanic !
Je ne laisserai pas mon squelette à la merci des poissons scies,
A la férocité des dents de requins marteaux ;
J’assemble mes nouveaux os, j’enfile ma nouvelle peau
Et je sors de ces eaux noires qui m’engloutissaient.
A moi les ritournelles endiablées, les valses effrénées ;
Je renais de toutes mes voiles, je danse avec le vent
Un miracle s’est produit !
27 avril 2021. Mots (sans trop) de maux, de Carol Contois :
15-16 avril 2021. Seuil, d'Olivier Casalis :
Seuil
seul
l’œil, vif, rivé sur ce point obscur
d’où s’origine un monde
Vacillement de funambule
sur le fil entre matrice et regard
comme une tentation d’y retourner
statue de sel renonçant au pas
comme le regret d’un corps emboîté
totalitaire
Tyran terrorisé bouche avide, cruelle et sans pitié
bouche avalée
gant retourné
ni dehors, ni dedans
Mort-né
Seuil
y aller, seul
renoncer à la chambre
au trou dans la serrure
se détourner du lit où son corps gît
Saoulé de paroles divines
s’échapper, fuir, trouver une planque
couper le fil du téléphone
respirer et voir l’horizon
au radeau des montagnes
Seuil, le franchir, seul
ouvrir la porte, et pointer sa tête hors du défilé
les yeux ébahis sur un monde glacé, blanc
Pousser un cri
celui qui instaure l’appel
une attente
un élan
vers d’autres bras
que mes mains viendront chavirer
Chaleur d’une peau à mots
comme un manteau
sur la nudité brute
Déchiffrer le monde énigmatique
jusqu’à la spirale
lumière et voile concomitants
Larguer l’amarre sans renoncer au port
lesté d’histoires incontournables
mais tenant la barre
singulièrement
en ce monde encore peuplé humainement
douce espérance
habitée en mémoire d’avenir
immer noch
2 avril, de Christiane Genet :
De celle qui partit à CubaIl ne reste rienSeulement un esprit librePeu connuPas besoin d'être célèbreIl suffitD'avoir du confortUn bon litDu silence la nuitLe jour de la sécuritéDe l'herbe sous les piedsDes arbres en fleurs Plein les yeuxPasse le tempsDemain viendra comme hierÉgal sans grumeauUne blédine onctueuseDans le bol de la vieEn douce dans la boucheMe fondre dans mes pasUn deux trois quatreRecommencerChaque pied se déploie En comptant l'avancéeLe possible de la marcheCela suffitÀ la roturière que je suis
26 février, de Nelly Sanchez :
Ce matin
8 février, de Marie-Philippe Deloche :
Je t’enchaîne à ma bourrasque
Pour que s’élèvent avec nos corps
Les mots qui sonnent dans le brouillard
Le chemin blanc de nos mystères
Des cloches, des trompes dans la brume
Un vaisseau fantôme qui vient
Élargir ma poésie à tes images
Mixer à ton art ma mesure
Nos démesures
25 janvier, de Jean-Jacques Mazet dit Madia :
Ding ding dong
L’enfant se réveille
Au son de ses rêves disloqués
Ding ding dong
L’enfant se lève
Dans un tumulte de drap
Ding ding dong
L’enfant mange
Boit son cacao
Ding ding dong
L’enfant s’habille
Dans une confusion de vêtements
Ding ding dong
L’enfant s’ébroue
Dans une rue inhospitalière
Ding ding dong
La porte de l’école s’ouvre
Aux instructions découverte
Ding ding dong
L’enfant se jette dans les bras
Dans la sécurité de ses parents
Ding ding dong
L’enfant joue
Ne veux pas faire ses devoirs
Ding ding dong
Le sommeil l’étourdie dans son lit
Le jette dans les rêves… trois notes de musique
16 janvier. Rayures noires, rayures blanches de O.P.
Tu avances dans la vie avec l’attribut incertain
De ta difformité invisible
Tout te blesse
Tu marches sur des éclats de verre
Décalé
Inutile
Excessif
Insuffisant
Coupable de tout
Au fond tu sais bien qui tu es
Quasimodo
Tu griffes par peur d’être griffé
Tu comprends avant que l’on t’explique
Tu ne comprends pas tout
Tu veux apprendre
Tes pensées et tes paroles se précipitent
Tu attends des réponses impossibles
Tu comptes encore sur tes doigts
Tu t’ennuies, tu t’ennuies
Trop pour toi, pas assez
Tu voudrais parler, parler
A tous ces sourds
Tu cherches ton alter ego
Pas d’écho
Tu aimes qui ne t’aime pas
Ta tristesse est gaie
Ta gaîté triste
Tu étonnes
Tu agaces
Tu fais rire
Tu vois à travers les murs
Tu trébuches sur ce qui est devant toi
Tu es une peau qui grésille
Tous les chagrins te transpercent
Le bruit aussi est une aiguille fine
Tu te racontes aux animaux
Aux insectes, aux brins d’herbe, aux nuages
A la lumière du soir
La beauté te transporte
Tu écris
Tu dessines, tu peins, tu inventes
Tu trouves à tâtons ce que tu possèdes déjà
Une bougie dans la caverne
Le dedans est trop grand
Le dehors t’emprisonne
Sous l’emprise absolue de tout ce qui t’émeut
Dans ce voyage au long cours
Sur d’étranges montagnes russes
Tu marches en crabe
Tu sautes, tu cours, tu glisses
Et tout au bout tu te redresses
Tu avances droit
Tu la regardes enfin dans les yeux
Sans haine
Ta fondamentale
Différence.
12 décembre, de Christiane Genet :
Le filet a des trousIl laisse passerTa mauvaise humeurIl trie tes questionsLe filet en fil d'orEmmêlé à sa blonde chevelure chuchoteLe filet de l'amour percéL'eau s'agiteLes écailles des attentesS'emmêlentAux rayons de luneLa nuit s'enfuitPar la porte du rêveReste le filetDes riens n'est plus
Comme avantVa et vient de la musiqueDans la salle d'attente du docteur
11 décembre. La rage de l’écarlate, de Jean-Jacques Mazet, dit MADIA :
Robes écarlates
Étoffe tombante et légère
Qui couvre l’autorité de splendeur
Seule les brises peuvent les talonner
La projection de sa couleur
Dans l’espace des subordonnés
Vision de la force couleur sang
Sang du pouvoir
Sang de l’ordre
Sang de l’opposition enragée
Sang qui bouillonne devant le dictat
Sang qui coule pour que raison se fasse
Sang hémorragique épanché sur le pinacle de l’ordre
Sang de la rage du peuple expulsant ses peurs
Sang contre sang
Même couleur écarlate
Dans les mêmes caniveaux
Confusion de causes incertaines
Victoire des uns
Défaite des autres
Victoires écarlates
Défaites écarlates
4 décembre. Le garçon sur le toit, d'Odile Pouchol :
Il est allongé sur le béton du toit au dessus de la ville
Les yeux grand-ouverts dans le noir
Il sent la dureté du sol et les petits cailloux
Qui creusent la peau de son dos
Il regarde les étoiles
Et voudrait monter jusqu’à la source de leur éclat
Puisqu’elles l’appellent
Il sent à présent qu’il se dilue
Comme un immense buvard tacheté la nuit l’absorbe
Il n’a plus de nom
il n’a pas de contours
Il est tout juste encore un peu là
Il regarde l’étoile la plus brillante
Dans la constellation de la Lyre
Et il s’en va.
28 novembre 2020. La Belle Étoile, de Jean-Michel Veuillen :
18 novembre 2020 de Cristina Botta, et traduit de l'italien par l'auteure :
11 novembre 2020. Kaboul, de Clémentine Derive :
Les grilles de fer où se cache la beauté,
Des visages purs par des pierres lapidées.
Le sang versé par tous ces hommes armés,
La liberté vaincue par soif de cruauté,
L'injustice quotidienne des épouses brimées,
Les paroles asphyxiées par les fumées des bombes projetées,
Les corps qui saignent sous les fusils pointés,
Les femmes armées par force enrôlées.
Ta ville est teinte en rouge, ton ciel incendié,
Kaboul, tu te relèves de tes blessures, ton silence sans armure est un cri
Plus fort que celui de la vengeance terrible, ta religion bafouée,
Tes larmes insoumises bravent les supplices endurés,
Ta force est sans mesure, ton sourire a pitié lorsque tu regardes les gueules de barbares,
Avec leurs poings levés, ignobles, la haine pour seule réponse à toi qui n’a rien demandé,
Tu es belle dans ta rage de vivre ; ta résignation ne trouve que de nom, celui de ton pardon,
Le chemin que toi seul connaît vers la résurrection.
2 novembre 2020. De Cristina Botta :
24 septembre 2020. L’étang dormant, d'Evelyne Gabrielle Bouton :
Visibles et invisibles
Tangibles et intangibles
Étalées, élancées
Arrondies, effilées
Droites, recourbées
Plane, ridée
Obscurité, clarté
Yin et Yang illustrés
Vestiges d’une langue oubliée
Au cœur
Nouvellement née
La fleur nue
phare de la beauté
10 septembre 2020 de Anonyme :
Je te sens dans mon cœur
Je te sens dans mon âme
N entends tu pas mes bras, qui te réclament ?
Je suis une mère, sans enfant...
Tel un hêtre, j ai des racines
La sève coule dans mes veines
Pourquoi mes branches sont assassines ?
Je suis une mère, sans enfant...
Ton absence déborde de ma chair
Et m'obsède à présent
Espérance d un être cher ?
Je suis une mère, sans enfant...
29 août 2020, de Marie-Philippe Deloche :
Fenêtre ouverte
Ciel traversé de nuages
Samedi gris
Solo
Fragmentations
Décomposition
Je lis
Attends
Bonheur sensible
10 août 2020, de Narimane Rahdoun ( extrait) :
Petite mésange s'accorde le droit de vivre pleinement sa vie de petite fille dans sa vie intérieure.
Cœur brisé, elle revit les tourments de sa fine existence et ne peut s'empêcher de s'extraire de cette terrible réalité, ingrate et loin d'être passagère.
C'est la déchéance d'un conte de fée, la dissolution d'une vie réelle qui prend chair dans un imaginaire riche en couleurs
19 juin 2020, de F.C.
Chaleur de l'entre-deux-corps
Remplacée par rien
Peu importe qu'il fasse beau
Quel calore del fra-due-corpi
rimpiazzato da niente
poco importa se fa bel tempo
12 juin 2020, d'Ina :
Pont de l'Isère
Un ballet de voitures incessant
Nostalgie à la fenêtre
Ma fille -
Son sourire est un croissant
de Lune
6 juin 2020. Canopée rose d'Isa Escande :
Sous les arbres
Au Japon
Un matin nippon
Vision féérique
Instant unique
Au-dessus de ma tête
Carnation irisée
De pétales rosés
Couleurs dragées
Cuisse de Nymphe
Voile foisonnant
Ciel entourant
Mon cœur ébloui
Ouvert à l'infini
Reflet magique
Miroir magnifique
Suspendant le temps
Durant un instant
Sous l'immaculée Canopée
Des pensées de douceur
Ont effleuré mon cœur
Et je suis restée
La tête levée
Vers ces cerisiers
Longuement à rêvasser
À un ange ailé
Qui viendrait m'unir
Sous ce dais enchanteur
À toi l'homme bonheur
Qui serait là enfin
Pour sceller nos destins
Dans un baiser sans fin.
30 mai 2020. Sans titre de Philippe Bouret :
La poésie
partout
qui le regarde
Il plonge ses mains
dans la tâche noire
de l'image
elle
ne le voit pas
une goutte
de folie
au creux
de sa paume nervalienne
s'évapore
Puis plus rien
"Le bonheur passait,-il a fui !"
18 mai 2020. Un homme une femme de Thomas Màsp :
Je vois souvent
un homme
une femme
l'un ou l'autre, jamais les deux
promenant les mêmes enfants
et je me dis
qu'ils vont si bien
ensemble
13 mai 2020. Bilboquet d'Odile Pouchol :
La vie s'échappe
Je la ramène
Sur son socle
Mes pensées partent
Je les attire vers l'arrière
Je tends la main
Le poids du monde
S'y blottit